Il y a tout juste un an, un sondage Odoxa mesurait l’attachement des Français à leurs cafés (la France des Cafés), bistrots, bars et restaurants. Ils étaient par exemple 53 % à estimer qu’il était important d’habiter à proximité de restaurants, cafés et bistrots. Un an et une pandémie plus tard, ce constat a été empiriquement vérifié, dans la douleur. La fermeture des restaurants a asséché les trésoreries, supprimé des emplois mais aussi alourdi les cœurs. Elle a toutefois « permis » de mesurer la réalité du restaurant « lieu de retrouvaille convivial », catalyseur du lien social et vecteur de plaisirs partagés. Face à la « co-vide sociale », la proximité se redéfinit et des collaborations inédites voient le jour.
Du baume au cœur dans la France du non-restaurant
La vocation sociale de la RHD transparaît dans le concept du restaurant associatif, encore embryonnaire en France mais de mieux en mieux structuré, sous l’impulsion de l’AMAP, du réseau Les Petites Cantines et de la plateforme Cap ou pas Cap qui recense les restaurants associatifs par département. Proposant des prix réduits, géré par des bénévoles et embauchant des profils parfois éloignés du marché de l’emploi, le restaurant associatif favorise la mixité sociale dans un contexte où le pouvoir d’achat ne quitte pas le trio de tête des principales préoccupations des Français, avant même la pandémie.
Le coronavirus, catalyseur de tendances, source d’inquiétude et moteur de turbulence, a exacerbé cette quête de proximité. Pour ne pas rompre le délicat lien social, les initiatives se multiplient, les collaborations se croisent et les idées fusent, dans un joyeux barnum solidaire qui vient donner un peu de baume au cœur dans la France du non-restaurant. Voici un autre facteur de réjouissance : la prouesse scientifique, portée par les vaccins et les traitements prometteurs, nous évitera sans doute l’éventualité d’une gastronomie online, où le chef travaille en webcam et vous livre par Uber Eats.
Des passerelles entre la RHD et le tissu économique local
La « co-solidarité » plutôt que la « co-vide ». C’est sous cette bannière que la proximité se redéfinit et que des collaborations inédites voient le jour :
- Entre les restaurants de proximité et leur écosystème local. Par exemple, les habitants de Longpont-sur-Orge (Essonne) se sont mobilisés pour sauver « La Vierge », un restaurant au bord du dépôt de bilan.
- Entre les collectivités et les restaurants, au profit des travailleurs. La préfecture du Lot a par exemple autorisé la réouverture de certains restaurants à titre dérogatoire pour permettre aux travailleurs du BTP de profiter d’un déjeuner chaud et dans des conditions de confort satisfaisante.
- Entre les chefs et les grandes surfaces. A Joigny, dans l’Yonne, une grande surface a libéré un rayon qu’elle a gracieusement mis à disposition du chef David Le Corre, en difficulté, qui y propose ses plats du jour à emporter.
- Entre la RHD et le monde de l’entreprise, avec notamment l’initiative « Le mercredi, c’est ma boîte qui invite».
- Entre les restaurants et les boulangeries, pourtant concurrents « de plus en plus directs ». Du côté de Montrevault-sur-Evre, la boulangerie Papillon met sa devanture à disposition du cuisinier Emmanuel Micheneau, aujourd’hui en difficulté. Par des « interventions culinaires » animées, le cuisiner concocte des plats conviviaux, de notre enfance, à destination des passants qui peuvent emporter leur déjeuner ou dîner.
- Entre les restaurateurs, via l’initiative « Restos de France». Au menu : recrutement d’urgence, mutualisation des ressources, informations sur les aides de l’Etat, accompagnement fiscal, revente de matériel, centrales d’achat, etc.
La proximité… une notion structurante Gastronome Professionnels à travers Terrena
Unanimement reconnu en France pour la pertinence de son Agriculture Écologiquement Intensive, le groupe coopératif Terrena cultive la proximité à plusieurs niveaux :
- La proximité par la traçabilité franche et transparente sur les produits poulet, dinde et lapin Gastronome Professionnels La Nouvelle Agriculture®, à travers l’application monagriculteur.coop sur Android et iOS.
- La proximité par l’ancrage territorial. Statutairement attachée à un territoire, la coopérative n’est ni « opéable » ni délocalisable. Elle contribue à nourrir les Hommes, à animer la vie locale, à valoriser les savoir-faire ruraux, à créer de l’emploi et à aménager le territoire.
- La proximité dans la gouvernance de la coopérative, avec une gestion démocratique, où chaque adhérent dispose d’une voix, indépendamment de la taille de son exploitation.
- La proximité avec les professionnels de la RHD, à travers la marque Gastronome Professionnels et sa signature, L’engagement coopératif. Plaçant la communauté d’intérêts au centre de son action, Gastronome Professionnels accompagne les chefs au quotidien et leur apporte des solutions volailles pratiques, innovantes, tracées et maîtrisées, du champ à l’assiette.