Sources de protéines végétales : Le Snacking se met au vert
# tendances par Gastronome Professionnels
Les Français sont de plus en plus nombreux à évoquer l’univers des protéines végétales en des termes positifs, voire dithyrambiques. En effet, 41% d’entre eux déclarent avoir « augmenté leur consommation végétale » au cours des deux dernières années, et 50% prévoient de le faire dans les deux prochaines années. C’est en tout cas ce qui ressort de l’enquête Ifop – Lesieur pour l’Observatoire des Cuisines Populaires (OCPop).
Le végétal alimentaire : un objet de désir au verbatim dithyrambique
« Si cela reste du déclaratif et ne reflète pas totalement la réalité, il n’en reste pas moins que les végétaux ont acquis aujourd’hui un statut d’objets de désir », commente Eric Birlouez, ingénieur agronome et sociologue. Dans le détail, les aficionados du végétal évoquent la préoccupation santé (pour l’équilibre alimentaire, l’apport en minéraux et vitamines, pour garder la ligne) à 82%, la diversité des produits végétaux qui permet de multiplier les plaisirs et enfin le respect du bien-être animal et de l’environnement.
Plus largement, cette étude vient actualiser les chiffres sur les régimes alimentaires dits alternatifs. La France compterait désormais 9% de flexitariens, 4% de végétariens et 3% de végétaliens. Notons également que 43% des personnes interrogées envisageraient de se mettre au flexitarisme. Cette évolution des habitudes alimentaires impose aux professionnels de l’alimentaire, et plus particulièrement à la filière du snacking à laquelle on a longtemps associé une image peu healthy, un réajustement progressif pour poursuivre sa croissance spectaculaire (voir le papier du Parisien à ce sujet).
Vers une hyper-segmentation de l’offre
…pour que chacun y trouve son compte. Le concept de « snackable » s’applique désormais aussi au végétal alimentaire qui doit permettre de manger rapidement, facilement, sur le pouce et de façon à être rassasié. Après un temps de flottement où l’offre a titubé, la restauration rapide a enfanté le Fast Good avec du bio, du local, des produits végétariens, végans ou encore « sans » (pour sans gluten ou sans lactose). A l’occasion du Congrès du Snacking, le cabinet CHD Expert a dévoilé les chiffres de son étude sur les tendances alimentaires des Français que reprend Snacking.fr. On y apprend par exemple qu’en RHD, ils sont 22% à consommer occasionnellement ou régulièrement végans, soit un Français sur cinq.
Au-delà des habitudes alimentaires qui poussent le snacking vers la sphère du Healthy, l’étude contextualise ce comportement à la lumière de la réduction de la consommation de tabac (chez 44% des sondés) et d’alcool (43%, avec l’émergence du teetotalism auprès des jeunes). Pour se mettre au diapason, le snack se met au salé osé avec la fleurette de chou-fleur dorée et rôtie aux épices, aux croquants veggies roulés de concombre ou encore à la tartine de guacamole au fromage blanc. Et parce que « végétarien » n’est pas (plus) antinomique avec « gourmand », la filière du snacking s’appuie sur le burger végétarien au steak d’épeautre, de légumes ou même de blé. Et lorsque l’on sait que 46% des Français souhaiteraient que les restaurants rapides avec service à table proposent un ou deux plats végans à la carte (CHD Expert), on mesure combien l’adaptation de l’offre est stratégique pour la filière.
Pour ces chefs soucieux de varier leurs cartes snacking, Gastronome Professionnels a développé une gamme 100% végétale à consommer chaude ou froide. Cette gamme est élaborée à partir de protéines de blé texturées, sans soja, sans conservateurs, sans polyphosphates ni arômes artificiels.
