Contrairement aux entreprises classiques, les coopératives agricoles représentent des regroupements de professionnels, mutualisant leurs moyens de distribution et de production afin de réduire les coûts de fabrication, tout en proposant un produit de qualité.
Les coopératives agricoles se veut d’ailleurs basée sur des valeurs humaines et sur une distribution dite « courte », autrement dit en minimisant les intermédiaires. Il existe des différences essentielles entre ces coopératives et les entreprises classiques.
Coopératives agricoles et entreprise classique : quelles différences ?
Véritables piliers de notre société depuis toujours, les agriculteurs ont un réel besoin de reconnaissance de leur travail. À travers une coopérative, le consommateur peut obtenir des produits de qualité tout en respectant ce dernier. Une coopérative est un rassemblement d’agriculteurs, mais surtout un modèle économique durable et solidaire, en adéquation avec les besoins actuels.
Leur objectif est de rassembler les moyens dont ils disposent, pour mieux produire et ensuite mieux vendre leurs différents produits à travers un processus de vente inédit, mais surtout un processus de vente en direct. Autrement dit, cela évite d’avoir recours à des intermédiaires et valorise le travail des producteurs, plus facilement auprès du consommateur. De plus, la rémunération des producteurs est mieux garantie.
De manière générale, les coopératives agricoles participent activement à l’économie locale. Elles sont associées à une image de transparence et sont synonymes de qualité aux yeux des consommateurs. Par ailleurs, contrairement à une entreprise classique, les coopératives reposent sur un système démocratique. Chaque adhérent possède une voix et toutes les décisions sont donc prises à l’unisson, pour le bien de la vie économique locale.
Les principales valeurs des coopératives
Les coopératives sont des acteurs majeurs de l’économie française, et regroupent une multitude de secteurs d’activités différents. Cependant, elles ont en commun des valeurs fondatrices, dont les principes sont rédigés au niveau international, dans une déclaration d’alliance coopérative.
Démocratie, transparence et cohésion sont au cœur de chaque problématique à laquelle peut être confrontée une coopérative. En effet, les producteurs membres d’une coopérative agricole rassemblent leurs savoir-faire (moyens de production, distribution, etc.) et se respectent mutuellement. Toute décision prise pour l’ensemble de la coopérative est prise selon un principe démocratique essentiel : toute personne possède une voix.
D’un autre côté, les échanges entre les membres, mais aussi avec les consommateurs fidèles de la coopérative, sont transparents et honnêtes, entretenant alors des relations de confiance à long terme.
Le respect des impératifs de chacun, que cela soit du point de vue des producteurs ou de celui des consommateurs, est un principe étroitement lié au concept des coopératives modernes. Celles-ci reposent sur un modèle durable, où les résultats sont répartis de façon équitable entre les membres, travaillant pour l’intérêt de cette « communauté ». À ce propos, les coopératives constituent des acteurs de proximité, sources de dynamisation de région parfois désertées.
Ce sont des entreprises qu’il n’est pas possible de délocaliser. Leur ancrage se veut local, répondant ainsi à long terme à la demande des consommateurs à proximité. C’est la raison pour laquelle dans une coopérative, chaque produit ou service proposé répond à un intérêt commun, dont la tarification se veut juste pour le producteur comme pour le consommateur.
Les ventes réalisées par la coopérative permettent d’assurer la rémunération décente des producteurs, mais également d’assurer la pérennité de l’entreprise. Des réserves sont donc constituées pour l’avenir et les coopératives s’inscrivent dans une stratégie à long terme. Cela leur permet d’avoir un taux de pérennité à 5 ans de 67 % (contre 60 % de moyenne nationale, toutes entreprises confondues). En d’autres termes, deux tiers des coopératives agricoles créées entre 2012 et 2017 sont encore actifs aujourd’hui.
La Coopérative agricole Terrena en quelques chiffres
Terrena est une coopérative fondée en 1887 dans l’intérêt des agriculteurs. Elle ambitionne de faire produire plus, mieux, et surtout avec moins, dans le plus pur respect d’une agriculture responsable.
Depuis 2008, Terrena est engagée dans une démarche collective nommée « La Nouvelle Agriculture », à la fois écologique et efficiente économiquement, impliquant l’ensemble de ses filières de production.
Cette démarche permet la mise en avant de la production de la coopérative notamment à travers la marque « La Nouvelle Agriculture« , en grandes et moyennes surfaces (mais aussi à travers des partenariats avec des marques déjà très bien implantées). Cette démarche de grande ampleur atteint les domaines de la farine pour la boulangerie ou encore de la restauration collective.
À long terme, le but de Terrena est tout simplement de satisfaire les intérêts gustatifs et qualitatifs du consommateur, avec des produits accessibles à tous.
À ce jour, la coopérative Terrena regroupe 15 800 salariés et 29 000 exploitations agricoles. Forte de ses valeurs, la coopérative affiche une croissance de ses ventes de produits issus de la Nouvelle Agriculture de 33 %.
La coopérative commercialise ses produits auprès de plus de 28 millions de consommateurs français, pour un chiffre d’affaires s’élevant à 1,510 milliard d’euros en 2017. Cette branche d’activité représente une part de plus en plus importante dans la totalité du chiffre d’affaires du groupe Terrena, s’élevant à 5,141 milliards d’euros en 2017.
Chez Terrena, ce groupement d’agriculteurs rassemble des exploitants de tous horizons sur près de 2 millions d’hectares :
- Producteurs de lait, de fruits ou bien de vin ;
- Éleveurs de volailles, bovins, lapins ou encore de porcs ;
- Producteurs de céréales et de semences, etc.